Parcours:

Mathieu obtenu sa thèse en biogéochimie marine en 2016 au Laboratoire d'Océanographie Microbienne (LOMIC, Banyuls). Sa zone d'étude était constituée des îles subantarctiques (Kerguelen, Crozet, Géorgie du Sud), des zones productives considérées comme des oasis de vie dans l'océan Austral. Il a montré, avec des méthodes d'observations in situ quantitatives, comment la structure de la communauté du plancton module l'export de carbone et de biominéraux de la surface vers l'océan profond. 

Mathieu a ensuite intégré en post-doctorat le Laboratoire d'Océanographie de Villefranche (LOV) où il a développé des fonctions de transfert pour estimer la diversité planctonique à partir de données optiques acquises par des drones océaniques autonomes afin d'augmenter la résolution spatiale et temporelle des données collectées dans cet océan sous-échantillonné. Ces travaux ont montré l'importance de prendre en compte les mécanismes biologiques pour mieux contraindre les flux de carbone dans l'océan.